L''été prochain sous les sycomores

Marie Allain

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Belletristik / Gegenwartsliteratur (ab 1945)

Beschreibung

Accompagnez deux solitaires dans leur amour impossible qui enfreint tous les codes !

Ce court roman est une ode à la liberté. Non pas la simple aspiration naturelle, presque banale, qui touche chaque être au sortir de sa jeunesse, mais l’alchimie rare, la déflagration en territoire inconnu, lorsque la vie semble toute tracée, jalonnée de certitudes inquiétantes. Deux solitudes, deux mondes, deux êtres, étrangers, aux frontières de l’impossible attraction, vont peu à peu se laisser happer par une attirance trouble et enfreindre les codes de la bienséance.
Et, à travers le prisme de trois âges différents de la femme, l’auteure nous attire dans ce fantasme amoureux, jusqu’au vertige.
« La robe claire qui le hantait, cette robe serait dépouillée. Il ne pouvait en être autrement. L’homme avait le temps. Quand la robe découvrirait à nouveau ce corps doux et incurvé, ses mains, il le savait déjà, auraient la patience d’en redécouvrir chaque contour, chaque sillon, chaque vallée, et d’induire dans cette matière flexible le souffle chaud et vivant de son désir. »

Découvrez une romance qui résonne comme une ode à la liberté et suit une femme lors de trois âges de sa vie, dominés par un fantasme amoureux vertigineux !

EXTRAIT

— Tu éteins ? demandait-il, et elle de répondre machinalement :
— Tu as sommeil ?
Et docile, elle posait son livre sur la table de nuit. Et lui bâillait en se tournant vers le mur. Alors elle attendait dans le noir, en retenant son souffle, son souffle qui d’être ainsi retenu était saccadé et plus fort encore. Georges dormait déjà, il fallait dégager sa jambe à elle, à laquelle il s’accrochait dans son sommeil comme à un radeau. Il fallait se lever doucement, sans faire de bruit, mais rien ne faisait plus de bruit que le sang qui battait à ses tempes. Et suffocante quand il dormait, cette épaisseur de vie dans l’air. Elle ouvrait une fenêtre sur le parc. Elle défaillait presque de joie et de tristesse mêlées. Elle allait écouter la respiration des enfants derrière leurs portes. Elle revenait à la fenêtre. Elle était seule au monde.

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